Quand calme et routine sont les maîtres-mots

Les chèvres sont des animaux particuliers. Elles sont intelligentes, agiles et savent ce qu’elles veulent. Elles sont très attachées aux routines. Les changements les rendent nerveuses. Pour traire les chèvres de façon optimale, il convient donc de respecter certaines règles spécifiques. En voici quelques exemples:

Acheminement vers et depuis la salle de traite

Pour traire une chèvre de la meilleure façon possible, l’acheminement de la chèvre vers la salle de traite a déjà en soi une influence sur la traite. Une chèvre tient à ses routines. Le fait d’aller chercher les troupeaux de chèvres dans le bâtiment de la même façon réduit au final le stress pendant la traite. Une fois qu’une chèvre est arrivée dans la salle de traite, la manière dont elle est traite à bien sûr aussi une incidence sur son comportement. Le fait de poser les gobelets trayeurs de la même façon (pensez au niveau de vide, aux manchons trayeurs et à la dépose) offre confort et calme dans la salle de traite. Par conséquent, les chèvres sont détendues.

L’importance d’une pose correcte des manchons trayeurs

Outre les bonnes conditions de traite, l’équipement est également déterminant pour une bonne traite. Pensez ici aux faisceaux trayeurs. Ils doivent être posés de manière à ce que le sphincter du trayon soit bien droit dans le manchon et ne pousse pas contre l’arbre du manchon. Et ce n’est qu’au dernier moment de la traite que le gobelet trayeur doit être retiré, afin qu’il n’y ait pas d'impacts (hyperkératose) autour du sphincter et que la traite se passe bien.

L’importance du type de salle de traite

Le type de salle de traite peut également faire toute la différence dans la traite des chèvres. Dans une salle de traite côte à côte, les chèvres entrent par groupes. Le flux des chèvres est primordial ici. Le fait qu’il y ait ou non des aliments dans la salle de traite et que la taille du groupe soit adaptée ou non à la capacité de la salle de traite a des conséquences directes sur la traite des chèvres.

Dans une salle de traite roto, les flux sont réguliers. Le fait de faire avancer le troupeau de façon optimale grâce au cornadis réduit le stress des chèvres. L’approvisionnement en aliments détermine également les places vides, ce qui a une incidence sur la traite des chèvres.

Ergonomie

N’oublions pas de veiller au bien-être du trayeur. Outre les questions fonctionnelles, il est important de prendre en compte les aspects ergonomiques pour l’éleveur. Des questions telles que la possibilité d’exercer un contrôle physique dans une salle de traite tout au long du processus de traite et la nécessité ou non de séparer les chèvres sont importantes pour l’éleveur. Par ailleurs, l’éleveur doit pouvoir travailler dans de bonnes conditions de travail. Pensez au réglage de la hauteur du quai de traite grâce à un sol réglable en hauteur et à un équipement léger pour la traite. Au final, tous ces éléments contribuent également à un processus de traite optimal.

Nous restons à votre disposition !

Pour que le processus de traite se déroule de manière optimale, de nombreux éléments doivent être bien en phase. Vous avez des questions ou vous souhaitez échanger des idées avec nous ? C’est possible ! Contactez-nous.

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